samedi 20 mars 2010

Trophélia: le Trophée Étudiant de l'Innovation Alimentaire

Trophélia est un concours scolaire national qui vise la création d'un produit alimentaire innovant de A à Z, soit de l'idée à la commercialisation, en passant par l'étude marketing, les essais de formulation, les analyses sensorielles et microbiologiques et l'étude financière. C'est un projet d'envergure qui débute en septembre et dont la remise du rapport et la soutenance (soit un méga oral!) sont prévus en mars. Ensuite, sur les 6 projets présentés, 3 sont sélectionnés et sont envoyé à Paris pour une étude du dossier. Si le dossier est remarqué, l'équipe est alors invitée à venir soutenir son projet à Avignon pour le concours national. En gros, c'est un énorme projet qui implique des partenaires industriels et qui demande tout plein de travail!

Pourquoi je vous dis tout ça? Parce que hier a enfin eu lieu la soutenance... Nous avons offert notre travail d'une année en 25 minutes top chrono, les mains moites et le coeur battant la chamade. J'étais ambigue face à la sélection puisque d'être choisi pour représenter l'école est bon pour l'orgueil mais implique aussi la refonte du dossier et du travail intensif pendant un mois. Je ne peux pas vous exposer notre projet pour des raisons de confidentialité mais (roulement de tambour...) nous avons été sélectionné! Peut-être qu'un jour en France il existera un produit auquel j'aurai un peu mis la main à la pâte =)

mercredi 17 mars 2010

Et vous?

J'ai toujours été ambigu quant à l'utilisation du pronom vous. Un homme d'âge mur (aux cheveux blancs!) que je ne connait pas: facile! Les autres étudiants dans ma classe: on ne se pose même pas la question.. Mais mon tuteur, c'est à dire la professeure qui est responsable de moi, qui est venue me chercher à l'aéroport et que j'appelle par son prénom: ? Par mesure de prudence, le vous se fait récalcitrant et tire souvent son épingle du jeu =).

Par contre, comme me l'ont fait remarquer (plusieurs fois) mes collègues français, malgré tout mon bon vouloir et peu importe mon interlocuteur, le vous n'est applicable qu'à l'usage direct. Je m'explique: lors d'une conversation impliquant la personne concernée, la plus grande attention est portée à l'utilisation du fameux pronom. Par contre, dès que l'on tombe dans une explication indirecte, mon bon cerveau québécois se fait plein de nouveaux amis et oublie les règles de politesse. Un exemple?

«Heu monsieur? Quand vous dites XYZ, qu'est-ce que vous voulez dire? Parce que par exemple, quand tu prends telle affaire, ben tu en viens à ABC».

Ah, ça l'air que ça fait «rafraîchissant». J'imagine que ça passe mieux avec l'accent =)

samedi 6 mars 2010

On les aime de même nos nouveaux colocataires!

Hé oui, ma trop cool colocataire italienne étant repartie vers d'autres horizons, la chambre libre se devait d'être pourvue par un nouveau venu. Je n'ai donc pas été surprise (un peu quand même..) de tomber nez à nez avec un garçon inconnu dans notre appart cette semaine. 3 gars pour une fille, je suis chanceuse =)

Donc, après une canadienne, un libanais et un éthiopien... (roulement de tambours) un Ouzbec! «Euh, mais ouzbek... Tu viens de où?» J'ai donc appris que les Ouzbeks viennent de l'Ouzbékistan, qui est lui-même dans le coin de tous les pays qui finissent en «an» comme l'Afghanistan, le Turkistan et le Kazakhstan et est un ancien état de l'URSS. Sa langue maternelle est donc le russe, il ne fête pas Noël et il fait un doctorat en polymères (je sais, les détails sont importants!) Pour les présentations, je dois avouer que la technique du «Je vais prendre ton numéro, peux tu épeler ton nom?» fut très utile =)

En tout cas, il est très gentil et surtout, 2 jours après son arrivée, il a viré la vieille boîte de carton qui faisait office de tablette pour mettre le routeur et le téléphone et en a posé une vraie, il a fabriqué un crochet pour mettre les linges à vaisselle et il m'a invité à souper pour dimanche. On les aime de même!

mardi 2 mars 2010

Voyage voyage

Je ne devrais jamais attendre aussi longtemps avant d'écrire, j'ai trop de choses à raconter d'un seul coup! Il faut dire que le mois de février 2010 aura été riche en voyages... Tout a commencé en décembre par l'apparition sur le site de Ryanair (low cost considéré selon certains comme "épeurant") de vols Bordeaux-Bruxelles à 10 euros. Comme j'ai toujours de bonnes (non, d'Excellentes!) idées, je me suis dit: «Ah, le froid me manque, pourquoi ne pas monter un peu plus haut (un peu plus loin) vers les pays du nord de l'Europe EN HIVER.» Ainsi, après un grand week-end de St-Valentin à me les geler solide malgré mes collants, tuque, foulard et mitaines à parcourir Bruxelles, Amsterdam et Bruges (et revenir juste à temps pour ne pas me faire écrabouiller par un accident de train), j'ai été très réconfortée de retrouver ma couette et ma chambre maintenant doucement chauffée... Comme j'ai la tête dure et que je n'apprend pas tout de suite de mes erreurs, mon premier réflexe lors de ma semaine de congé de février fut de m'envoler vers l'Irlande (ahah!) en compagnie de Valérie. Je dois tout de même concéder que malgré la pluie et le froid, nous avons eu une merveilleuse semaine, remplie de paysages superbes et de Guinness =)

Non sérieusement, l'hiver n'est peut-être pas le meilleur moment pour visiter les pays d'Europe, mais en tant que canadienne, les manteaux ne me dérangent pas et l'avantage immense d'être en saison morte (donc peu de touristes et beaucoup de disponibilité, prix plus bas...) compense amplement. J'ai moins aimé les villes de Bruxelles et de Dublin au niveau de l'impression et de l'architecture car je les ai trouvé un peu fade. Dublin a compensé par ses irish pubs et Bruxelles par son chocolat, mais j'ai définitivement mieux aimé Bruges et Amsterdam. Cette dernière m'a d'ailleurs surprise (et non, il n'y a pas que des coffee shop et des prostituées!) par son charme, une jolie ville qui est sillonnée de canaux, de ponts et de vélos. J'ai également apprécié la visite de Derry (en Irlande) pour toutes les choses que j'ai apprises sur son histoire et les troubles qui ont secoués le pays...

À force de voyager, je peux dire que je suis maintenant une voyageuse plus pragmatique et j'apprécie la visite d'une nouvelle ville/pays différemment. Le Giant's Causeway, magnifique, fait effectivement parti de mes plus beaux souvenirs d'Irlande, mais juste derrière suit le moment où nous sommes descendues de l'autobus à Derry, un peu perdues, et où un chauffeur nous a courues après pour nous demander où nous allions, pour ensuite demander à ses collègues si un d'eux savaient où ça se trouvait et nous y emmener lui-même en autobus. La réputation de gens accueillants ne leur est pas surfaites!

Giant's Causeway: La légende veut que le géant MacCool ait construit un pont entre l'Irlande et l'Écosse pour aller combattre ses ennemis. Lorsqu'il traversa et vu un géant écossais si gigantesque, il prit peur et retourna vite dans son pays, poursuivi par çe dernier. Il retourna chez lui et sa femme le déguisa en bébé. Lorsque l'Écossais trouva la femme, elle lui répondit que MacCool était absent, mais lui proposa d'attendre à l'intérieur. Lorsque l'Écossais vu le faux bébé, il se dit: «Mais si le bébé est de cette taille, le père doit être gigantesque!» Il prit peur et prit ses jambes à son cou pour retourner dans son pays, détruisant le pont derrière lui pour éviter que MacCool ne le poursuive. C'est ainsi qu'on peut maintenant observer l'entrée à la mer des fameuses roches sur les côtes d'Irlande et d'Écosse...