dimanche 24 janvier 2010

Le 3e essai au Grand Théâtre sera le dernier...

Ayant la chance d'habiter cette année une ville relativement importante qui compte un théâtre digne de ce nom, je m'étais mise en tête de profiter de l'occasion et de développer ma culture générale.

Majestueux, le bâtiment est en lui-même une oeuvre d'art et il aurait été tragique de le bouder. J 'ai donc trouvé un programme du théâtre en début d'année et j'ai mis à mon horaire les représentations de classiques comme le Sacre du printemps (ballet), Le balcon (opéra) et La flûte enchantée (opéra). Quelques courageux se sont décidé à m'accompagner dans ma folie et nous avons donc été 7 étudiants à nous pointer le nez pour la première fois au théâtre en octobre.

Quelle ne fut pas ma surprise, assistant à un ballet pour la première fois, de voir des danseurs taper du pied et «danser à l'amérindienne» (pardonnez ici mon ignorance de la danse moderne) la moitié du spectacle. Le choc fut brutal et le manque de tutus et de pointes laissa un grand vide en ma personne. Disons le, je n'avais pas pris la peine de lire sur l'oeuvre avant la représentation et je fus (complètement) déçue. Qu'à cela ne tienne, il restait encore un opéra!

N'ayant pas appris de mes erreurs, je me pointai le soir même sans aucune idée de ce qui m'attendait. Je fut tout d'abord un peu étonné de voir des putains et une mère macquerelle, puis mon étonnement se transforma en dégoût de la musique et des «chansons» puisque c'était en fait un opéra moderne en français, avec beaucoup de dissonnances et peu de vraies «chansons», seulement des paroles dites un peu étrangement.

Ne voulant pas rester sur cette note négative (et me disant surtout que c'était la faute à la modernité si je n'y trouvait pas mon compte), je me suis encore achetée une place à visibilité réduite à 8 euros pour une représentation de la Flûte Enchantée. Cette fois-ci, c'était du Mozart donc ça devrait me convenir à 100% (haha). Au moins, c'était un vrai opéra (c'est à dire que c'était en allemand, donc je n'ai rien compris), les chanteurs étaient excellents et la musique était superbe. S'être arrêté à la partie musicale aurait été suffisant... Mais bon, je me suis rendu compte que j'aime peu les grands «simagrés» et les trucs théâtraux et je dois avouer que la pénombre, mélangée à la chaleur de la foule, avec en plus un beau grand mur qui cachait la moitié inférieure de la scène, ont contribué à mon assoupissement.

J'ai essayé, mais ça l'air que les opéras et les ballets «modernes», c'est pas pour moi. Au moins je suis fixée, à l'avenir je miserai sur l'humour =P

mardi 19 janvier 2010

Galette bretonne + Mont St-Michel = Beau Week-end

Comme mes titres ne sont pas très profonds, vous avez déjà deviné que je suis allé en Bretagne pendant la dernière fin de semaine =). Un super trip en «char» loué, cette fois-ci avec une assurance et donc pas de supplément égratignure... Notre Polo diesel de Volkswagen (hein on rit pu!) a maintenant 1400 km d'expérience supplémentaire et peut se vanter d'avoir eu en son sein 3 italiens (disons... très très très dynamiques), une allemande (très très très gentille) et une québécoise (très très très souriante).

Nous avons donc amorcé ce voyage vendredi soir par 4h30 d'autoroute française (qui en passant sont payantes et assez chères, mais en très bon état) pour atterir à Rennes, capitale de Bretagne. C'est là que j'ai compris l'importance (non... le besoin capital) de la traverse Tadoussac-Baie-Ste-Catherine. Heuu?? Le rapport me direz vous? En fait, vous ne vous en êtes jamais rendu compte (haha =P), mais 4h30 de route, c'est long (surtout assis en arrière au milieu d'une Polo). Je suis convaincue que tous les parents de la Côte-Nord, hâtifs d'arriver à destination (en tout cas les miens), ne prendraient pas la peine d'arrêter et de faire une pause pendant un trajet aussi court (haha encore une fois!) que Baie-Comeau/Québec. La traverse est donc un arrêt capital qui permet à tous de continuer à croire que nous ne sommes pas si loin de la grande ville. Ceci étant clarifié...

Donc! Une fois rendu, nous avons pu profiter de l'hospitalité de l'auberge de jeunesse et déguster notre première galette bretonne, galette qui est en fait une crêpe faite avec de la farine de sarrasin. Nous avons visité Rennes samedi matin (sous un crachin mouillé juste assez dérangeant pour ne pas laisser son appareil photo sorti trop longtemps), ce qui ne m'a gère impressionné puisque Rennes est assez semblable à Bordeaux. Après une autre galette, notre petit groupe de joyeux lurons a repris place dans la Volks et nous sommes partis à l'aventure, cette fois-ci sur des routes que l'on pourrait qualifier de «campagnardes». L'objectif? Cap Fréhel, soit le bout d'une pointe avançant dans la mer, assez pas mal au nord et au bout du chemin. Le chemin a été presque aussi intéressant que la destination (avec arrêts photos, arrêts achats biscuits bretons et bien sûr le traditionnel arrêt pipi) et Cap Fréhel est vraiment un endroit pittoresque (phare, falaises et tout le tralala).














Cap Fréhel



Ma visite préférée du week-end a définitivement été St-Malo, une ville portuaire d'où sont parti les expéditions de Jacques Cartier ainsi que des pêches à Terre-Neuve. La ville est fortifiée et présente une grande histoire de corsaires en plus d'être une station balnéaire avec une plage superbe. La dénivellation des marées peut être assez importante et atteindre 14 mètres (dans les cas extrêmes d'équinoxe), ce qui permet à la nature de se déchaîner en de superbes tempêtes (illustrées par plein de cartes postales =) )




Nous avons terminé la fin de semaine en visitant le Mont St-Michel et en mangeant une dernière galette bretonne. Son histoire commence dans les années 700 où un archevêque eut une vision (!?!) et décida d'installer une chapelle et des prieurs sur un mont isolé et désert «balayé par les vents». Quelques années plus tard, les moines bénédictins s'y sont installés et ont construits l'abbaye. Le mont est isolé par la marée 2 fois par jour et il faut faire gaffe à l'endroit où l'on gare la voiture (ne vous inquiétez pas, nous on a pris bien pris soin de la Polo). J'ai apprécié la visite de ce lieu mythique, mais j'avais peut-être trop d'attente vu sa réputation et il ne m'a pas semblé «si» extraordinaire que ça...


Next trip: Ski dans les Pyrénées!

Hiii que je me suis gâtée, c'est presque trop beau pour être vrai!

Oh my my, vous ne devinerez jamais ce que j'ai acheté aujourd'hui... Un mini-four! J'aurais dont dû l'acheter plus tôt, ça ne valait pas la peine de s'en priver sous prétexte que je ne reste qu'un an. En fait, finalement, 1 an c'est long...
En fait, tout a commencé par le départ de mon coloc (ainsi que de son micro-onde, de la télé, de l'égouttoir à vaisselle, de la passoire, de la poêle, de l'épluche carotte... =P). La cuisine étant très vide, je me suis sentie un devoir de combler l'espace. J'ai donc épluché internet à la recherche d'une aubaine, soit un micro-onde usagé pour réchauffer mon pâté chinois (l'essai de le réchauffer dans une casserole a donné un résultat peu concluant, soit une bouette tiède). Tout en parcourant les sites de petites annonces, l'idée d'un mini-four a tranquillement germé dans mon esprit facilement influençable. En effet, tant qu'à n'avoir plus de grille-pain, un mini-four serait beaucoup plus pratique! (ce n'est pas du tout le manque de gâteau qui a motivé ma décision =P) J'ai donc trouvé un joli mini-four usagé en état de fonctionnement à 23 minutes de chez moi avec pour net avantage de coûter 25 euros. En plus, acheter usagé, c'est comme recycler!
Voici donc le résultat de l'inauguration =)

lundi 11 janvier 2010

Soirée mémorable et délicieuse!

Fait intéressant: il existe à l'ENSCBP une soirée où les ingurgitation de gras et d'alcool sont particulièrement tolérés (et même encouragés!) et qui se cache sous la dénomination de soirée «Terroir». Le principe est simple: après avoir bien «relaxé» et profité de la cuisine de maman pendant les vacances, il suffit de glisser dans ses valises un ou deux trucs bien de chez soi (idéalement qui se mange ou se boive!) et de le rapporter sain et sauf jusqu'à Bordeaux. Les étudiants courageux se rencontrent ensuite dans le Foyer des élèves (en fait, le courage sert surtout pour affronter l'odeur permanente de party qui y règne...) pour partager cette orgie de bonne bouffe avec les autres curieux qui y oseront y ramener leurs fesses.

Le rendez-vous était donc fixé vers 19h, heure de Bordeaux, mais je crois que l'effet Maritimes existe également de ce côté de l'Atlantique =) Lorsque tout le monde fut (enfin!) réuni, une carte géante de la France fut dessinée sur la nappe de la table et tout le monde posa son trésor culinaire géographiquement parlant (ils avaient pensés m'installer une petite table au fond de la salle, mais j'ai résolu le problème en posant mon cidre de glace et mes carrés Nanaïmo dans un coin de l'Atlantique =P). Comme tout allait pour le mieux, il y a eu une panne de courant et nous avons été obligé de déguster tous les fromages, pâtés, saucissons, jambons, crêpes, tartes, vins, mousseux, nougats, etc... à la lueur des chandelles (bouh ouh =P) Comme dans toutes les soirées de dégustation, les abus sont toujours de mise et je suis rentrée chez moi avec un ventre bien rond...

En attendant la prochaine soirée qui devrait être début mars, je vais méditer sur mon futur apport à l'éducation des étudiants français. Vous avez des suggestions ? (autre que la poutine, ça c'est déjà fait =P)

mercredi 6 janvier 2010

13, c'est un nombre maudit non?

Entre 2 quintes de toux, suçant abondamment pastilles après pastilles de mon ami Fisherman's Friend, je fais semblant d'étudier... De retour en France depuis à peine 5 jours et déjà 8 examens à mon actif, je baigne dans ma semaine d'examen... (je pourrais même y faire quelques longueurs si vous voyez ce que je veux dire!)

C'est définitif, je l'affirme haut et fort, les examens français sont traîtres... Les questions, si bien posées («L'éthylène, synthèse et régulation» ou encore «Le collagène, une molécule qui s'exporte») viennent avec autant de feuilles blanches qu'un humain normalement constitué est capable de gratter pendant une heure sans développer une tendinite de poignet... Parle moé de tsa toé! Où sont passées les affectueuses questions où il n'y a qu'une réponse et que tu connais ou tu connais pas? Ou mieux encore, les délicieux examens à choix de réponse?

Bon. De mon oeil super optimiste, il n'en reste que 5! Un chiffre qui paraît enfin raisonnable à la Québécoise (pas encore refoulée) en moi... En attendant que tout ça soit du passé, les moutons de poussières qui s'accumulent entre mes bouteilles de vin (en attente de vendredi!) et le long des murs témoignent de mon état végétal d'étudiante en examens...