lundi 19 octobre 2009

Brrrrr...

Ce matin, en sortant de ma superbe résidence pour aller à mon premier cours de la dernière semaine avant la relâche (!), j'ai reconnu une odeur que je croyais avoir abandonnée au Québec... Ça sentait l'hiver! J'ai été un peu déboussolé par le froid mordant qui m'a piqué les narines et par l'odeur du froid (je vous jure que ça a une odeur le froid), mais je ne crois pas qu'on passe sous le point critique qui permettrait la neige. C'est seulement que pour une ville qui m'a offert du 20°C jusqu'au début octobre, le choc a été brutal... Toutefois, j'ai entendu entre les branches que la chute de température devrait pas mal s'arrêter dans ce coin là =)

Donc, comme vous avez pu remarquer sur la dernière photo devant le croco, j'ai maintenant quelques couches de vêtements de plus, autant lorsque je suis dehors qu'à l'intérieur! Hé oui, j'ai maintenant la chance de pouvoir entreposer mes bouteilles de vin dans une cave naturelle au 3e étage de mon immeuble (vous aurez compris ici que je parle de mon appartement...) C'est spécial pareil de voir les assiettes en train de sécher après la vaisselle «faire de la buée»! (Je rassure tout de suite ma maman: ne t'inquiète pas, le chauffage devrait partir aujourd'hui). Un point positif: ça garde les esprits vifs =)

dimanche 18 octobre 2009

On trouve de tout à Bordeaux... même un ami!

Hier s'est déroulé la journée Bordeaux accueille ses étudiants, une activité qui se veut festive et pleine de découvertes pour que les nouveaux étudiants «s'approprient la ville et développent un sentiment d'appartenance». Pour être honnête, nous avons d'abord été attirés par le dîner gratuit, mais ce fut très agréable de rencontrer d'autres arrivants et de visiter des monuments historiques comme des églises et des musées. Mon moment préféré a tout de même été la fanfare qui nous attendait à l'hôtel de ville. J'adore la musique des cuivres et ils étaient tellement énergiques! Je sais, ça ne prend pas grand chose pour me faire plaisir =)


Photo ci-dessous: J'ai trouvé un ami insolite lors du court passage au musée des Beaux-arts =) (La photo ne rend pas hommage, mais il miroite comme une boule disco!)

jeudi 15 octobre 2009

Quoi, on est en octobre?

Je viens enfin de mettre le doigt sur la chose qui clochait! Alors qu'au Québec, la saison des fantômes et des vampires est commencée depuis belle lurette, ici dans les magasins et les supermarchés, on ne trouve aucune décoration d'Halloween! Je dit bien aucune, et on ne trouve pas non plus de gigantesques sacs de bonbons pour pourrir les dents des enfants et de grosses et belles citrouilles qui vont finir pour la plupart dans les poubelles. J'en avais presque oublié qu'on était en octobre! En fait, je suis agréablement surprise de constater qu'en France, l'influence américaine et les fêtes commerciales n'aient pas prise l'ampleur qu'elles ont atteint au Québec. On se sent moins esclave... Je vous reparle de Noël en décembre =)

Les essais de la semaine

Premier essai: les Pringles au paprika. En fait, ici les saveurs de chips BBQ, assaisonnées et sel et vinaigre n'existent pas et je me suis donc laissé aller à ma curiosité. Je dois dire que j'avais de grandes attentes côté saveur, mais finalement, c'est pas mal juste des chips au BBQ avec un nom plus classe... On ne réinventera pas le monde des croustilles en France!

Ensuite, le 2e produit de la semaine était le lait de chèvre. En fait, ça goûte le fromage de chèvre liquide. C'est très normal étant donné que le fromage est fabriqué à partir de celui-ci, mais étonnament, je ne m'attendais absolument pas à ça. Au moins si je le mets dans mes crêpes, ça ne goûte pas trop...

mardi 13 octobre 2009

Cette semaine, j'ai été déviergée du palais. (Ahah, ça a attiré votre attention, ne niez pas!)

J'ai officiellement eu mon baptême de bleu (le fromage là). Et oui, j'ai enfin osé goûter à celui que j'avais acheté il y a 2 semaines et avec qui je commençais à entretenir une relation amicale puisqu'il était toujours là lorsque j'ouvrais mon frigo. Mes impressions? Goût très ammoniacal qui ne vaut pas la peine d'engraisser pour. Je ne m'emmure pas dans un non catégorique, mais entre ça et du chocolat... =)

2e expérience: pendant un voyage à Carcassonne où nous (en fait mon cousin) avons acheté du Roquefort et nous l'avons trimballé toute la journée du samedi et du dimanche dans nos sac à dos. Il était suintant, dégoulinant et ô combien pas appétissant... J'ai plus ou moins aimé l'expérience, étant psychologiquement rebuté par un fromage si mou que mon couteau suisse a été nécessaire non pas pour le couper mais plutôt pour pouvoir le tartiner sur un bout de pain (j'ai du désinfecter ledit couteau en rentrant à la maison... j'en ai encore des frissons!).

Pour me remettre de ces bleus, j'ai du m'acheter des Babybel =) Non, j'ai tout de même pu goûter à du Quental et du Comté (qui eux entrent plus dans ma gamme de goût) et je suis sur une lancée de dégustation. Je vous tiendrai au courant!

Gabrielle «fait de la lessive» (et non du lavage!)

Je sais que ça fait super longtemps depuis le dernier message, mais la semaine a été vraiment très remplie et je n'ai pas eu 2 minutes à moi! Il y a toujours quelque chose à faire en soirée (ciné, bières, pendaison de crémaillère, rugby, encore bière...) et les journées sont REMPLIES par les cours =) J'ai même de la difficulté à gratter une petite heure de temps en temps pour aller faire mon lavage (en fait, j'y vais lorsque je n'ai plus aucun sous-vêtements...). À ce propos, "faire la lessive" est assez, comment dirais-je... un des points les plus dépaysants de mon séjour (non, pas tant que ça... mais un peu quand même!). D'abord, nous n'avons pas de laveuse dans l'appartement. Bon, c'est un peu normal me direz-vous (et rajouterez par dessus le marché que j'ai trop été gâté dans ma vie). Par contre, ma résidence n'en n'a pas non plus. Encore là, pas si mal si on se dit qu'il y en a dans l'ancien village de résidence auquel j'appartiens. Mais comme elles sont brisées depuis la nuit des temps et que l'avenir ne semble pas prometteur, elles sont bannies. Il y a toujours l'option d'aller à un autre village universitaire à 2 stations de tram, qui elles sont neuves et fonctionnent presque à merveille. Par contre, comme je ne suis pas la seule en quête d'un endroit où rafraîchir mes vêtements et que la masse de (je crois) 800 étudiants de mon village semble avoir «spotté» la même laverie que moi, celle-ci aussi est bannie (sauf le samedi matin à 8h où tous les étudiants normaux dorment). Bon, comme je n'ai pas l'intention d'embaumer l'air de la classe cette année, j'ai décidé de m'en remettre aux laveries publiques. Tout irait bien jusque là, si ce n'était qu'elles coûtent 4 euros par petite brassée, en plus du savon. Je sais pas si vous vous rendez compte, mais ça donne environ 8$ de la brassée! C'est peut-être pour ça qu'il y a de toutes les odeurs dans le tram...

lundi 5 octobre 2009

Petit dimanche à St-Emilion, paradis de la vigne et du vin.

La journée a commencé par un trajet de 45 minutes en train, ponctué de surpressions dans mes pauvres oreilles et de magnifiques paysages campagnards. La gare de St-Emilion est située à environ 1 km à l'extérieur de la ville, ce qui n'est pas un problème étant donné que j'ai la chance de posséder des jambes, mais qui peut poser problème lorsqu'aucun panneau n'indique la route à suivre. En suivant les autres voyageurs (aussi incertains que moi) et en demandant ma route à des touristes anglophones, je me suis tout de même rendu à bon port. En plus, le détour emprunté m'a permis de voir de merveilleux paysages =)

La ville est charmante, typique avec ses rues étroites en pavés hyper glissants (aucunement adaptés pour les fauteuils roulants). Les commerçants m'ont attiré dans leurs filets en me faisant goûter à de délicieux macarons aux amandes et à du foie gras (mou) et ont ainsi réussi à me délester de quelques dollars. *Notez que non, je ne me suis pas soudainement trouvé une passion pour les préparations de viandes à tartiner, les macarons sont pour moi et le foie gras est pour ma chère et tendre maman =)

Etre à St-Emilion sans visiter une cave ou deux aurait été un péché capital. Je me suis donc fait un devoir de garder mon âme pure (!) et je suis descendue dans les caves creusées dans la roche calcaire de deux châteaux pour admirer des milliers de bouteilles en cours de mûrissement (c'est bizarre de voir des bouteilles de l'année de naissance de ses parents!) Les caves sont à une température naturelle parfaite pour l'entreposage du vin (autour de 15 degré à l'année) et l'humidité importante permet une bonne conservation. Malgré tout, à un intervalle d'environ 40 ans, les bouchons de liège des bouteilles doivent être changés car ils vieillissent et finissent par laisser couler le précieux liquide qu'ils sont censés protéger...

J'ai aussi profité de mon passage dans cette ville historique pour visiter l'église monolithe, un monument religieux qui a été creusé par les moines bénédictins à même la paroi rocheuse entre le VIII et le Xe siècle. L'extérieur ne laisse en rien imaginer l'intérieur immense et le travail colossal qui a été accompli. Ils étaients fous ces bénédictins!